- La sexualité est aujourd'hui l'objet de discours sociaux contradictoires : d'un coté, liberté des choix sexuels et mobilité des conduites, d'un autre côté condamnation morale et pénale renforcée des violences sexuelles et notamment des rapports entre individus de maturité sexuelle inégale. Les professionnels du secteur médico-social contribuent à la prévention des maltraitances sexuelles. Mais le retentissement médiatique de certains événements, les injonctions technocratiques, sans moyens correspondants, qu'émettent parfois les pouvoirs publics, génèrent insécurité et culpabilisation au sein des établissements et services. Ces sentiments ne facilitent pas la prise en compte du développement sexuel des jeunes avec un handicap et la reconnaissance d'une vie sexuelle chez les adultes avec un handicap. Leurs conduites deviennent alors l'objet de réglementations anthropologiquement infondées et abusives au regard des droits et libertés de la personne.
- Il importe de mettre en œuvre des dispositions adaptées au public, tout en répondant à l'inquiétude des professionnels de faire l'objet d'accusations infondées. Cela requiert au préalable une connaissance des fondements anthropologiques de la sexualité, des étapes du développement sexuel et de ses manifestations dites pathologiques.
- Aspects anthropologiques et psychologiques de la sexualité.
- Etapes du développement psycho-sexuel (approche psychanalytique).
- Le corps, le sexué, le génital, l'intime, l'intégrité corporelle, la dimension érotique de la relation.
- Préconisations
de dispositions fixant les statuts sexuels respectifs, délimitant
l'exercice de la sexualité et assurant la protection des personnes,
énonciation de pratiques partagées par les membres de la communauté
éducative pour les mineurs et de l'équipe d'accompagnement pour les
majeurs.
|