De la prévention de la maltraitance à l'élaboration d'un environnement bientraitant |
OBJECTIF
La dénonciation des maltraitances, qu’elles soient individuelles ou collectives, familiales ou professionnelles, est une exigence sociale réaffirmée, que conforte la loi du 2 janvier 2002 en énonçant la prévention de la maltraitance comme une priorité et en protégeant le salarié auteur de la dénonciation d’une maltraitance institutionnelle. Il est de la responsabilité de tout professionnel d’y contribuer activement. Aussi faut-il que celui-ci dispose des éléments lui permettant d’évaluer le caractère maltraitant d’un acte ou d’une situation, ne dénonce pas sans fondement, puis sache la conduite à adopter vis-à-vis de l’encadrement hiérarchique, la victime, la famille, les autorités judiciaires. Aussi faut-il que l’établissement prévienne les formes de la maltraitance passive et définisse les conditions de la bientraitance. Penser la bientraitance au regard de la vulnérabilité mais aussi des ressources de la personne
- Classification : violence physique, abus et exploitation sexuelle, menaces et préjudices psychologiques, interventions portant atteinte à l’intégrité, abus financiers, fraudes et vols, négligences, abandons et privations. - Maltraitance active et maltraitance passive (maltraitance «en creux», négligence). - Maltraitance entre personnes accueillies. - Risque d’abus de pouvoir. - Méconnaissance des handicaps et/ou des difficultés de la personne. - Banalisation des comportements maltraitants. Repérer les risques de maltraitance au creux de la relation d’aide
- Articles du code pénal : Non assistance à personne en danger ; Révélation d'une information à caractère secret ; Obligation de signalement. - Loi 2002-2 : Prévention de la maltraitance ; Protection du salarié qui dénonce une maltraitance institutionnelle.
- Distinction entre les documents versés au dossier et les notes de travail. - La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades. - Le niveau de connaissance nécessaire des informations par les différents intervenants.
- la rédaction d’un rapport (objectivité des faits rapportés, prudence dans les mots employés), - l’analyse des faits, la cellule de crise, l’information de la famille et des professionnels, - l’accompagnement de la victime, de l’auteur et des autres personnes accueillies, - les actions correctives à mettre en œuvre pour éviter le renouvellement des faits, leur évaluation. La prévention de la maltraitance passive
- L’inadéquation de l’institution à la personne accueillie, la prévalence de la logique institutionnelle sur les besoins personnels, la loi du silence, les dérives par manque de repères évaluatifs, la non reconnaissance des métiers et compétences, l’insuffisance des dispositions relatives à l’expression des personnes accueillies et des professionnels. - Les dispositions pour prévenir les risques de maltraitance passive : la définition de pratiques partagées, la démarche de projet individualisé ou personnalisé, les démarches projet et évaluatives, la définition des modalités de coopération et des instances d’expression, l’interdisciplinarité.
- Typologie de situations conflictuelles et analyses de situations : transgression ordinaire de la règle, comportement agressif lié à une mise en échec ou en insécurité, violence incontrôlée et compulsive. - Modalités de régulation des situations conflictuelles : appel à un tiers, appel à un cadre, sécurisation du cadre de vie, rituels, respect des rythmes personnels, règlement de fonctionnement et échelle de sanction. Bulletin de pré-inscription en ligne
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